Meeting national le 3 février à Montauban





A partir de 20 h, salle du Marché gare, Boulevard Chantilly

Après le meeting de Montreuil le 16 janvier, c'est à Montauban (Tarn-et-Garonne) que s'arrêtera la "caravane" Europe Ecologie. Avec à son bord Cécile Duflot, José Bové, Sandrine Bélier, Jean-Paul Besset et Dany-Cohn Bendit dont c'est la ville natale. Et bien entendu toutes et tous les candidat-e-s régionaux autour de Gérard Onesta, Tête de liste régionale et Catherine Grèze Eurodéputée Europe Ecologie.


Pour vous rendre à Montauban plusieurs départs de bus seront mis en place.
Pour tous les renseignements, veuillez contacter les correspondants dans vos départements.


HAUTES-PYRENEES :  bensalem.z@orange.fr
LOT : http://www.europeecologie-midipyrenees.org/marie46@europeecologie-midipyrenees.org
ARIEGE :  helene09@europeecologie-midipyrenees.org
AVEYRON :  julie12@europeecologie-midipyrenees.org
TARN ET GARONNE : laura82@europeecologie-midipyrenees.org
TARN :  bernard81@europeecologie-midipyrenees.org
GERS : mcgotti@voila.fr
HAUTE-GARONNE : alexandre.jurado@ecologiemidipy2010.org
- Premier RDV à 18 h 15 au parking du terminus de la ligne B du Métro : Station RAMONVILLE  St AGNE 
- Deuxième RDV à 18 h 30 au parking du terminus de la ligne A du Métro : Station BALMA GRAMONT 
Ces deux lieux de ramassages des participants vous permettront de laisser vos véhicules sur le parking ou de venir en Métro. Pour le retour : départ de Montauban à 11 heures. 

Retrouvez toutes les infos sur : 
www.europeecologie-midipyrenees.org

Centrales photovoltaïques au sol : contribution au débat


Avons-nous vraiment besoin de développer des centrales photovoltaïques au sol pour sortir du nucléaire, diversfier nos approvisionnements vers des sources renouvelables locales ? 

La réponse est oui. Mais pas à n’importe quelles conditions.
 

Nous pourrions botter en touche, accepter les scénarios hypercentralisateurs, absurdes, et espérons-le irréalisables qui nous promettent de couvrir les déserts du monde d’immenses champs solaires. Ce n’est pas notre vision. Le photovoltaïque peut prendre une part dans notre bouquet énergétique, y compris en Midi-Pyrénées, et un développement maîtrisé doit permettre de baisser les coûts de cette filière, la plus chère encore aujourd’hui. Par les économies d’échelle qu’elle permet, par sa plus grande simplicité de mise en œuvre, la filière au sol est de ce point de vue la mieux placée. La réduction des coûts de fabrication des panneaux – déjà -30 % en 2009 - que l’on peut en attendre bénéficiera à la collectivité. 

Trois quarts, un quart sans compter les mauvais coups du Gouvernement 

Adossé aux directives européennes, et aux lois Grenelle, la France a un objectif ambitieux, quoique à relativiser : atteindre une puissance installée en 2020 de 5040 MW soit une puissance à peine supérieure à la puissance installée à ce jour en Allemagne. Le scénario Negawatt, scénario de sortie progressif « du tout fossile et tout nucléaire et donc de maîtrise drastique des consommations d’énergie » projette pour sa part un parc de 63 000 MWc en 2050, dont 12 700 MWc au sol. Toujours selon le scénario Négawatt, le photovoltaïque est en capacité de couvrir 15 % de notre consommation d’électricité en 2050, sous réserve d’une forte réduction de nos consommations électricité - trois quarts seraient fournis par des capteurs sur bâtiments et façades, - un quart par des centrales au sol, plus faciles à mettre en œuvre et à meilleur coût, 

Voilà pour la prospective, laquelle considère que si nous avons d’immenses surfaces de toitures et de façades, moins de 5 % sont équipables parce que mal orientées, ou difficiles d’accès. Le solaire photovoltaïque sur les toitures des habitations vient cependant de prendre un sérieux coup sur la tête. Le gouvernement a adopté en janvier 2010 une nouvelle grille tarifaire. Elle fixe des contraintes d’intégration architecturales qui ferment la porte au photovoltaïque sur les toits existants, gisement à couvrir pourtant immense. 

Les grands gagnants de ce nouveau disposif ? Le neuf, les bâtiments commerciaux agricoles, bureaux,… Pour les centrales au sol, le grand changement vient d’une clarification réglementaire, qui était très attendue. Les centrales au sol consomment de l’espace ? Exact. Trois hectares pour un MW. Là encore, relativisons. 60 000 ha seraient nécessaires pour atteindre les objectifs « Négawatt » soit un carré de moins de 25 km de côté1 Mais 60 000 ha c’est moins que la superficie articialisée tous les ans, depuis 30 ans et de manière irréversible, par l’étalement urbain, les routes, les parkings, les infrastructures,…dans la - presque - totale indifférence. 

Nous avons besoin de terres pour l’agriculture ? Exact, mais rappelons au passage que des 10% d’agro-carburants prévus par les objectifs du Grenelle s’élèvent à 3,4 millions d’hectares soit 50 fois plus ! Notre ligne est claire : nous soutenons l’implantation de centrales dans les zones péri-urbaines déjà artificialisées, les friches industrielles, les carrières, les zones rurales défavorisées, les friches sans enjeux naturalistes majeurs, les terres abandonnées depuis longtemps, dans une optique de diversification des activités, les terres agricoles restant affectées en priorité à la production alimentaire. 

Les collectivités doivent se saisir de cette opportunité qui leur est offerte de reprendre en main leurs compétences en matière d’énergie, en étant partie totalement partie prenante dans le montage, y compris financier de ces opérations, avec pourquoi pas des citoyens coopérateurs. 

Les idées fausses ont la vie dure !   
« L’énergie « grise » mobilisée pour la construction, du berceau à la tombe, de panneaux photovoltaïques est supérieure à l’énergie que l’installation va produire pendant ses années de fonctionnement ». Régulièrement, la critique fuse. Sans attendre que cette question soit posée dans les mêmes termes à nos voitures, chaudières, radiateurs, … les professionnels se sont mis au travail il y a plus de dix ans, mobilisant des laboratoires de recherche. Aujourd’hui, le temps de retour énergétique des installations complètes, c’est à dire tous équipements, éléments électroniques compris - est de 19 à 40 mois pour une centrale montée sur toiture, et entre 32 et 56 mois pour une installation verticale en façade. Sur 30 ans, une installation sur toiture rembourse 8 à 18 fois son « contenu » énergétique, et les installations sur façade 5,4 à 10 fois. L’industrie du PV s’est également engagée sur la collecte des modules en fin de vie, l’objectif étant de recycler les déchets à hauteur de 85 %. 

Isabelle MEIFFREN

Principales Sources utilisées : 

CO2 solidaire : Europe Ecologie s’engage pour les Ladakhis



Europe Ecologie Midi-Pyrénées a placé sa campagne des régionales 2010 sous le signe de la Solidarité Climatique envers les pays du sud. Solidaires parce que nous n’oublions pas que deux milliards d’êtres humains n’ont pas accès à l’électricité, et donc à l’eau potable, à la santé, à l’éducation, alors que nos société vivent en état d’ébriété énergétique. 

Solidaires, parce que les pays les plus pauvres du monde sont les plus vulnérables, les plus démunis face à un changement climatique devenu réalité. 

Solidaires encore parce que notre programme prend en compte les impératifs de lutte contre le changement climatique et de réduction des consommations d’énergie en Midi-Pyrénées. Il propose également des mesures d’accompagnement dans le cadre de la coopération décentralisée qui est une compétence des régions. 

Revenons en à la « campagne » d’Europe Ecologie. 

Nous nous sommes engagés à faire une campagne sobre, engagement qui n’est pas nouveau toutefois. Les déplacements en train, le co-voiturage, les repas bios, font partie de notre quotidien militant depuis longtemps.

Reste que nous rejetterons bon gré mal gré, quelques tonnes de CO2 pendant ces quelques semaines d’intenses rencontres avec les midi-pyrénéens. Cette compensation sera versée au projet « 1000 maisons solaires passives pour les ladakhis, programme d’intégration de l’efficacité énergétique dans les bâtiments des populations vivant dans les hautes vallées de l’Himalaya indien. Ce projet est mis en œuvre sur le terrain par le GERES, ONG de développement porteuse de l’opération CO2 Solidaire. 

Dans ces hautes montagnes himalayennes, les températures descendent à -30° en hiver, et ce, plusieurs mois de l’année. Le programme, qui s’étend sur 4 ans, consiste à intégrer l’énergie solaire passive (isolation, vérandas et exposition sud) dans des bâtiments où il fait généralement très froid. Il s’agit également de limiter la pénibilité liée à la collecte de bois de feu et de bouses pour se chauffer et cuisiner. 

Les programmes de développement du GERES visent avant tout l’amélioration des conditions de vie des populations. 

Dernier point, et c’est important : nous pouvons tous participer, individuellement, au programme CO2 solidaire. Comment ? c’est très simple. En réduisant d’abord nos propres émissions de gaz à effet de serre. Alors commençons par éteindre la lumière en trop. 

Plus d’infos sur …. http://www.co2solidaire.org/ 

Bien garder en tête que la Solidarité climatique c’est Réduire ses propres émissions+ et soutenir un projet de développement au Sud.

Bonne année à mes amies vaches



Mangeons moins de viande pour réduire nos rejets de gaz à effet de serre. Il suffirait de supprimer la viande un jour par semaine de nos menus pour réduire de 10 % nos rejets de gaz à effet de serre. Moins manger de viande oui, mais attention à ne pas se tromper de viande !

Alors, quelle viande réduire ? La rouge, synonyme de force et de santé, de classes aisées ? Ou la blanche, qui évoque la pureté, la légèreté, l’enfance même et de plus en plus, les fins de mois difficiles. La question est importante. La viande occupe une place centrale dans l’univers symbolique de notre alimentation. Elle est source de croyances nourries de religion, de culture, d’éducation. Elle nous classe socialement, identitairement. Soyons en convaincus : avec cet appel à manger moins de viande au nom de la lutte contre le changement climatique, nous touchons là, même si nous nous en défendons, un « gros morceau » culturel.

Un gros morceau qui pourrait si nous n’ y prenons pas garde, se retourner, malgré nos louables intentions, contre les meilleurs de nos éleveurs. Contre nos amies les vaches qui ne peuvent plus ruminer la conscience tranquille.

Ce que nous devons conseiller ? 

La suppression de la viande des élevages intensifs en premier lieu. Surtout pas celle qui provient des élevages - bovins, ovins - extensifs de nos piémonts, causses, vallées montagnardes, où bœufs et moutons mangent de "l'herbe", que de l'herbe, et créent ce faisant de la biodiversité, protègent les sols, animent des paysages vivants et "humanisés", dans des régions économiquement fragiles.

D’aucuns - pas très nombreux mais qui ont large tribune dans les médias - nous invitent à manger moins de viande rouge, et lui préférer de la viande blanche (poulet, porc) au motif que ces granivores - non ruminants donc - n'émettent pas de méthane. Ne relayons pas ces propos. Ce serait oublier que nos élevages majoritairement intensifs de poulet, porc, ont un bilan global « gaz à effet de serre » catastrophique, du fait :
  • des importations massives d'aliments notamment de soja du Brésil (avec déforestation et déstockage de CO2)
  • des cultures de maïs grains qui génèrent de grosses quantités de protoxydes d'azote liés à la sur-fertilisation, gaz à effet de serre extrêmement puissants (bien plus que le méthane !)
  • des concentrations d'effluents eux aussi très impactants sur l'effet de serre.

C’est pourquoi, j’invite bien sûr les écologistes à appeler à manger moins de viande, pour toutes les bonnes raisons que l’on sait qui vont au-delà des impératifs de lutte contre le changement climatique, mais sans se tromper de viande ! Oui au pot au feu des pâtureuses des Pyrénées et au gigot d'agneau du Larzac !

J’invite les écologistes à lutter contre le discours ambiant qui met tout sur le seul dos de nos bonnes vieilles vaches qui regardaient, quand il y en avait, passer les trains et qui ont toujours ruminé peinard, à résister à l'appel du poulet et du cochon de batteries concentrationnaires.

A nous de préparer un plan d’accompagnement (dans les régions, mais aussi au plan européen) pour que les éleveurs, en premier lieu les éleveurs de bovins à l'herbe, ne soient pas injustement pénalisés,...

Tout ceci est cohérent avec nos programmes de conversion des agricultures régionales. Mais soyons vigilants : l’année 2010 sera "saignante" pour la viande. Il ne faudrait pas qu'elle le soit pour les éleveurs.

Isabelle MEIFFREN
Bipède carnivore très modérée.

Région et changement climatique


Réflexions sur le sommet de Copenhague 
par Jean Claude GOUZE

Chacun le sait, la conférence sur le climat, dit sommet de Copenhague (officiellement la 15ème conférence des parties de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur le Changement climatique, soit la COP15 de la CCNUCC) s’est tenu à Copenhague, du 7 au 19 décembre dernier.

Cette conférence s’inscrivait dans un processus, vieux maintenant d’une vingtaine d’années, dont on peut rappeler quelques dates-clés :
  • 1988 : création du GIEC, groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
  • 1992 :sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, créant en particulier la CCNUCC (1)
  • 1997 : signature du protocole de Kyoto
  • 2005 : entrée en vigueur de ce protocole de Kyoto
Dans l’intervalle, le GIEC (dont les travaux et les conclusions sur la réalité et la quantification du réchauffement climatique emportent l’adhésion d’une part désormais écrasante de la communauté scientifique internationale) obtient le Prix Nobel de la Paix.

L’objectif de Copenhague était la mise sur pied d’une planification mondiale de la lutte contre le réchauffement climatique. Il s’agissait aussi de prendre le relais de Kyoto, contraignant mais modeste, dont l’engagement de réduction des GES (2) de 5% par rapport à 1990 par les pays riches court jusqu’en 2012.

Qu’est-il advenu in fine de ce sommet de Copenhague ? De quoi ont accouché les 12 jours de discussion ? En fait, d’une simple déclaration de 3 pages, dont la teneur marque le grave fiasco des chefs d’état présents, et dont le statut juridique est ambigu :
  • texte non consensuel, approuvé par seulement une trentaine de pays
  • mention de la nécessité de limiter à 2°C le réchauffement global en 2050
  • pas d’aspect contraignant ni de quantification des efforts nécessaires de réduction des GES
  • pas de prorogation du protocole de Kyoto
  • simple demande de ‘communication’ tous les 2 ans par les pays émergents de leurs actions d’atténuation des GES
  • pas de quantification à long terme de l’aide financière aux pays du sud
  • marginalisation de l’Europe, empêtré dans ses contradictions et ses égoïsmes
Le décalage est grand avec les attentes et les enjeux. Si l’on considère le projet des écologistes (Les Verts, la société civile), ou même la résolution adoptée peu avant le sommet par le parlement européen, le compte n’y est pas. Il aurait fallu en particulier :
  • des objectifs chiffrés et contraignants pour la limitation à 2°C du réchauffement planétaire en 2050
  • l’objectif de diminution de l’émission de GES de 30 à 40% (par rapport à 1990) pour les pays industrialisés à l’horizon 2020
  • la reconnaissance de la dette écologique envers les pays du sud par l’affectation d’une aide supplémentaire de l’ordre de 100 Mds d’euros annuels jusqu’en 2020 (30Mds d’euros dit la résolution parlementaire)
Comme le dit par exemple Yves Cochet : « Il n'y a pas d'accord de Copenhague, seulement une déclaration politique indigente [..] sans force juridique, sans solidité financière»(3). D’autres, comme Hervé Kempf, veulent rester optimistes, jugeant positifs à la fois l’engagement des pays dits émergents, et la mention explicite de la limite à 2°C du réchauffement planétaire (4).

Le problème est en tout cas posé de l’après-Copenhague. Des réunions prochaines sont bien sûr programmées à Bonn courant 2010 et à Mexico en décembre, mais aucun optimisme délirant n’est pour l’instant à l’ordre du jour.

La réflexion au niveau européen doit peut-être se porter de façon plus offensive sur la possibilité d’une éco-conditionnalité à l’échelle continentale, l’instauration d’un type de taxe carbone aux frontières de l’Europe. Ne devrait-on pas maintenant jouer de manière plus assumée la confrontation des modèles économiques, sociaux, et environnementaux ?


Mais que faire, en France et à notre niveau ?


En parallèle de la pression qui ne doit pas se relâcher aux niveaux européen et mondial, nous pouvons agir et donner l’exemple dans les régions.

Il devrait être temps de faire émerger, à défaut pour l’instant d’une ‘‘sagesse des nations’’, une sorte de ‘‘sagesse des régions’’. Les élections régionales se profilent (14 et 21 mars 2010). Pascal Canfin affirme : « Plus de la moitié des objectifs qui auraient pu (et dû) être fixés à Copenhague relèvent des compétences des collectivités territoriales» (5).

Effectivement, à partir des prérogatives qui sont les siennes et de celles dont elle peut se saisir, en particulier par une vraie politique des transports, une promotion de l’agriculture paysanne et des circuits courts, la relocalisation, l’application d’une éco-conditionnalité des projets, … la région peut viser une sorte de Copenhague régional (exemplaire cette fois).



Je formule le vœu que les électeurs franchissent le pas et accordent enfin du leadership à la mouvance écologiste, représentée par les listes Europe Ecologie (EE). Cette mouvance écologiste est la seule qui peut se prévaloir des 3 points suivants :
  1. conscience claire de la hauteur des enjeux
  2. possession du bon ‘logiciel’ : la conversion écologique de la société
  3. une grande expertise (acteurs de terrain, experts et spécialistes dans tous les domaines prégnants)
J’émets également l’idée que pourrait se former après les élections un Comité Inter-Régional sur le Changement Climatique pour échanger, coordonner, mutualiser. Contribuant à faire émerger ainsi l’idée, dans une France trop jacobine, de régions-puissances.

Je termine en disant qu’il faut affirmer et montrer que l’écologie politique est avant tout sociale : la préoccupation première concerne les plus défavorisés, mais qui plus est en prenant en compte l’interdépendance des différents domaines (la conversion écologique de l’économie favorise l’emploi, la revitalisation de l’espace rural et les circuits courts favorisent le maintien de services publics, de vraies politiques des transports et d’efficacité énergétique augmentent le pouvoir d’achat, …)

Plus que jamais en 2010, faisons donc notre le slogan fameux : « penser global, agir local ».

Jean-Claude GOUZE

Pour une région solidaire sans discriminations, ni exclusions



Forum Europe Écologie Midi-Pyrénées
le Mercredi 27 Janvier à 20h30
Salle Duranti Ossète
6-8 Rue du Colonel Pélissier
31 000 TOULOUSE  

Vous êtes invité à venir débattre à propos de « la lutte contre les discriminations »
Débat animé par Thibault Renaudin 
En présence de
Gérard Onesta
Tête de liste Europe Ecologie Midi-Pyrénées
Ancien vice-président du parlement européen
et
Colette Charbonne
Ancienne présidente de « Stop Racisme »
Membre de l’ Association «  La Passerelle »
Trésorière de la « Fédération des Associations Ultramarines » (Outre-Mer)

Pour une culture plurielle, enracinée et en partage




Vous êtes invité à venir débattre sur les thèmes
de la culture et de la politique linguistique lors du
Forum Europe Ecologie Midi-Pyrénées
 

En présence de
Boris Claret,
Réalisateur et candidat Europe Ecologie
Isabelle Dario, 

réalisatrice
 


Guilhem Latrubesse,
Secrétaire fédéral du Partit Occitan et candidat Europe Ecologie
 

le Jeudi 28 Janvier à 20h30
 
Salle Cazaux-Salle des Fêtes de Ramonville
Parc Technologique du Canal
31 000 Ramonville


Blagnac 25 janvier : « Biodiversité, économie, formation, aménagement du territoire,transports... : des priorités en Midi-Pyrénées»


animé par Alain Rigout, maire adjoint de Blagnac
le Lundi 25 Janvier à 20h30
Auditorium de Blagnac
Mairie de Blagnac,
1, place Jean-Louis Puig
BLAGNAC


Avec la participation de candidats Europe Ecologie Midi-Pyrénées aux élections régionales

Françoise Dedieu-Casties,
Maire de Lacaugne, Vice-présidente du Pays du Sud Toulousain

François Arcangeli,
Maire d’Arbas, président de l'association pour le développement durable des
Pyrénées "Pays de l'ours - Adet"

Georgette Sauvaire,
Candidate engagée dans le milieu associatif

Stéphane Coppey,
Conseiller communautaire du Grand Toulouse
Ancien Président de Tisséo-SMTC,

Elie Brugarolas,
Ancien conseiller régional

En vrac, sur le Web pour vous


Meirieu : « On manque d'imagination »
C'est pour défendre des actions innovantes dans les domaines de la formation continue et de la validation des acquis de l'expérience que Phillipe Meirieu, tête de liste d'Europe Écologie en Rhône-Alpes, par ailleurs professeur et spécialiste de l'éducation et de la pédagogie, est intervenu hier soir à Toulouse et à Ramonville avec son homologue de Midi-Pyrénées, Gérard Onesta, et le professeur columérin emblématique de la « désobéissance », Alain Refalo, qui soutient le mouvement. (lire la suite ...)

Régionales : Annie Bonnefont tirera la liste écologiste
Les représentants tarn-et-garonnais de la liste Europe écologie se compteront dix, dimanche
soir, au terme d'une dernière réunion de cadrage. Pour l'heure, à l'image des Mousquetaires, ils sont quatre à briguer officiellement les suffrages des électeurs lors de la consultation régionale du mois de mars. C'est Annie Bonnefont qui conduira la liste. Dans son sillage, on trouve, pour l'instant, Alain Moles, Roselyne Serra et Philippe Sabatier. Une tête de liste qui a déjà participé à bon nombre de batailles électorales ces dernières années et qui relève tout de go : « Il y a six ans, lors des élections régionales, nous étions en dessous de la barre des 10 %. Cette fois, c'est la première élection où je suis persuadé que nous franchirons nettement cette barre. Nous aurons, je le pense sincèrement, un rôle très important à jouer au deuxième tour. » (lire la suite)

A deux mois du 1er tour des élections régionales, Martin Malvy sonde les électeurs pour préparer son projet!
A moins de deux mois du 1er tour des élections régionales, le candidat socialiste Martin Malvy diffuse, sur un tract, un questionnaire et promet de «tenir compte des réponses dans l'élaboration de [son] projet»
On passera sur la pertinence de certaines questions du type: «Le TGV vous paraît-il indispensable en Midi-Pyrénées ?»; «Le soutien à l’innovation et à la recherche vous paraît-il déterminant pour le développement économique de la Région ?»; et la pluie, ça mouille?
On passera encore sur le caractère manichéen de certaines questions du type «Le Gouvernement affaiblit les services publics, garants de la cohésion sociale, quels sont ceux qui vous paraissent le plus en danger ?» (lire la suite)

Les blogueurs de l’UMP demandent la démission de Brigitte Barèges
Nouveau coup de théâtre dans la campagne pour les élections régionales de mars prochain dissidence Les blogueurs toulousains proches de l’UMP demandent désormais la démission de Brigitte Barèges et proposent même à Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand, une nouvelle liste de droite ! « Gold31″ auteur du blog « royalmensonge » et « Pino » éditeur du site satyriquetoulousoscopie ont très tôt contesté la candidature de Brigitte Barèges à la tête de la liste UMP pour les élections régionales de 2010. Aujourd’hui la rupture entre factions locales de l’UMP est définitivement consommée (lire la suite)

Polémique au PS: Michel Teychenné répond à Emile Franco
Depuis que je suis candidat aux élections régionales, Emile Franco est très agressif à mon égard. Aujourd'hui, il perd le contrôle de ses nerfs. Ses propos ne sont que des attaques personnelles, injurieuses. Je lui demande de se reprendre.
A son communiqué de presse très partial, voire franchement erroné, je réponds par des faits, vérifiables.
D’après Emile Franco, je ne serais pas légitime pour représenter ma « sensibilité » Espoir à Gauche, qui représente un tiers des voix au dernier congrès en Ariège. Or, j'ai été élu par les militants contre Emile Franco et Kamel Chibli, à une très forte majorité, J'ai le soutien de tous les responsables motion E de Midi-Pyrénées, qui ont signé un courrier commun, et bien sûr du national. (lire la suite)

Des déchets nucléaires à la maison
Ça fout les jetons, franchement. C’est un arrêté qui était passé inaperçu. La Criirad(Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) l’a dénoncé et attaqué devant le Conseil d’Etat, car il pourrait entraîner une augmentation sensible de notre exposition à la radioactivité. En mai dernier, le gouvernement a publié un arrêté autorisant l’ajout de substances radioactives dans les biens de consommation et les matériaux de construction ! (la suite)

Les Verts veulent arracher la rose
Une immense scène recouverte d’une moquette verte, forcément verte, deux écrans géants, des dizaines de projecteurs – verts évidemment. Une salle de 1500 places pleine à craquer. Et une belle photo de famille Eva Joly, Cécile Duflot, José Bové, Dominique Voynet, Dany Cohn-Bendit… Pour leur premier meeting de campagne aux élections régionales, sameid, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), les Verts ont montré qu’ils rêvaient grand. Pourquoi? Parce qu’ils savent qu’ils sont capables de "ça". Ça, leur leitmotiv, leur Graal: "Passer devant le PS et prendre le leadership, résume Jean-Louis Roumégas, tête de liste verte en Languedoc-Roussillon.On sait qu’on peut le faire dans plusieurs régions, en Ile-de- France, en Rhône-Alpes, en Alsace. Tous les sondages locaux nous placent au-dessus du score des européennes, à plus de 16%. Le point de départ est assez haut et ce n’est pas fini… (lire la suite)

Midi-Pyrénées a quitté l'orbite européenne
Gérard ONESTA
La Commission européenne n'en finit plus de laisser filtrer de mauvaises nouvelles pour Midi-Pyrénées. Après le rejet, la semaine dernière, de la candidature d'EADS-Astrium pour les 14 premiers satellites de la constellation Galileo (un marché de plus d'un demi milliard d'euros), c'est maintenant le siège même de cet ambitieux programme spatial qui risque d'être retiré à Toulouse. Ce ne serait donc plus depuis notre région que les décisions stratégiques futures seraient prises. (lire la suite)

Deux maires au piquet
L'an dernier, ils ont fait l'Assemblée buissonnière. Faute de présences suffisantes sur les bancs du Palais-Bourbon, le socialiste Pierre Cohen et l'UMP Brigitte Barèges pourraient être sanctionnés financièrement. Selon une étude qui vient d'être publiée par l'Observatoire citoyen de l'activité parlementaire*, les maires de Montauban et Toulouse font partie des 42 députés qui cumulent le plus d'absences en commission (lire la suite)

Ils croient à un « gros chiffre »
Les trois animateurs de la liste d'Europe Écologie pour l'Aveyron, accompagnés de quelques militants, ont évoqué, à Luc, hier matin, les prochaines élections régionales.
Marie-Françoise Vabre, Josiane Marty et Jean-Louis Calmettes ont expliqué que les tenants d'Europe Écologie se concentrent sur « le contenu » au travers de groupes de travail et de thèmes mis en débat dont, hier à Luc, celui de l'agriculture et de la biodiversité. La volonté est d'aller à la rencontre d'acteurs de terrain pour valider les positions qui feront la campagne. (lire la suite)


Gérard ONESTA et la diversité
Passionnante intervention de Gérard Onesta sur le thème de la diversité lors du meeting de lancement des Régionales. L'ancien Vice Président du Parlement ... (voir la vidéo)



22 janvier 2010 Colomiers : « Quels emplois, demain, avec Europe Ecologie, en Midi- Pyrénées ? »




Dans le cadre de la campagne des élections régionales de Mars prochain. 
Les verts de Colomiers vous invitent 

Le 22 janvier 2010 dès 20h30 
A la salle n°5 du complexe associatif, place du cantal, à Colomiers
à une soirée débat animé par Patrick Jimena sur le thème de 

« Quels emplois, demain, avec Europe Ecologie, en Midi- Pyrénées ? »

Avec la participation de :
  • Hélène CHESSE, Experte emploi-formation et porte parole Femme du groupe Toulouse. 
  • François PLASSARD, Docteur en économie, ingénieur agronome et initiateur de la démarche des Eco-Hameaux, des jardins de cocagne et d’autres actions citoyennes. 
Cette soirée s’inscrit dans l’organisation de soirées thématiques « les soirées citrons » qui, tout au long de l’année, auront vocation à réunir tous les citoyens soucieux d’apprendre et de découvrir de nouvelles connaissances. Elles permettront aussi, nous l’espérons, d’échanger collectivement sur des sujets de société pour penser autrement les enjeux de demain.
Un pot vous sera généreusement proposé par les Verts Columérins.

Autre rendez-vous à noter dans vos agendas :
Le 12 février 2010 « l’écologie populaire : un projet pour les quartiers ». 
Contact : lesvertsdecolomiers@gmail.com ou 06 81 84 39 97

Manifestation du jeudi 21 Janvier : appel à mobilisation pour défendre nos services publics




Un préavis de grève a été déposé pour le jeudi 21 Janvier dans la fonction publique et notamment dans l’éducation nationale. A Toulouse le rassemblement aura lieu à 14 heures place du Capitole, le cortège se dirigera ensuite vers la préfecture

Nous appelons les toulousains à se mobiliser avec nous pour défendre les services publics mis à mal par le gouvernement actuel. 

Les trois syndicats CGT, Sud et Solidaires, ont lancé un appel national, à la grève des fonctions publiques d’état et des fonctions publiques territoriale. Les syndicats CFDT et UNSA rejoindront également cet appel à la grève dans les secteurs de l’éducation nationale et de l’équipement.

À Toulouse, l’Union départementale CGT a décidé d’élargir le rassemblement aux entreprises publiques. EDF, les cheminots, les télécoms et la Poste seront également de la parti pour dénoncer "la politique gouvernementale du recul des services publics".

La coordination 31 des Verts appelle tous les écologistes à participer à cette manifestation. 


Le point de rendez-vous est l’angle de la Place du Capitole (sur la place) 
du côté de la Rue des Lois et de la Rue du Taur à 13h45.

Photos d'archives

Philippe MEIRIEU et Gérard ONESTA


Rencontre-débat

EUROPE ÉCOLOGIE MIDI- PYRÉNÉES

 
Le 21 janvier 20 h 30, Salle des fêtes de Ramonville
Parc technologique du Canal. Métro ligne B


« Pour une pédagogie de tous les instants »
En présence de
Gérard Onesta
Tête de liste Europe Écologie Midi-Pyrénées
Ancien Vide-président du Parlement européen et
Philippe Meirieu
Tête de liste Europe Écologie Rhône-Alpes
Chercheur, écrivain, enseignant


L'éducation et la formation sont les rouages, lents mais indispensables, de cette évolution sur lesquels la région peut et doit agir : éducation populaire à tous âges, formation professionnelle dans des secteurs économiques socialement et environnementalement soutenables, lycées ancrés dans le développement durable, nouvelles filières universitaires, recherche fondamentale et appliquée non basée sur le risque et le profit aveugle… voilà une des clés du monde de demain.

Salle des fêtes de Ramonville






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