Longages : Les usagers de la SCNF veulent de vrais trains pour l'année 2012.

D'après l’article paru dans la dépêche du 22 décembre 2011. 

Noël 2011 à Longages

Père Noël à Longages
Ce n'est pas un conte de Noël… mais une véritable supplique qu'adresse un enfant de Longages aux autorités de la SNCF, du conseil régional, de Réseau Ferré de France « Mon papa et ma maman qui travaillent tous deux à Toulouse sont fatigués. Depuis une semaine pour m'accompagner à la crèche qui n'ouvre qu'à 7h30, ma maman ne peut plus prendre le train pour arriver à temps à son travail puisque l'horaire a été avancé de 5 minutes. Elle utilise sa voiture et ça la fatigue car les bouchons sont nombreux à l'approche de Toulouse. Mon papa est obligé d'attendre un train à 19h10 le soir pour rentrer à la maison. Je ne le vois plus le soir car son retour est tardif. Avant le train quittait Toulouse à 18h15 ; nous avions un peu de temps pour jouer ensemble….
Gérard JAEGER en gare de matabiau
Chers pères Noël je ne demande pas cette année un train miniature mais seulement des trains bien réels qui partent à l'heure, en quantité avec suffisamment de places assises pour tous les parents usagers de la SNCF de Longages, Noé, Capens, St-Sulpice..»
«Ce n'est pas une fiction mais la réalité de ce que nous vivons » commente Gérard Jaeger l'un des porte-paroles des usagers en colère de cette ligne TER Toulouse- Longages-Carbonne". Lui ne s'adresse pas au père Noël mais raconte jour après jours les incidents qui ont émaillé ses voyages aller et retour de Longages à Toulouse.
  • mercredi 14 décembre : le TER de 20h40 est parti de Toulouse à 21h40.
  • Lundi 19 décembre : suppression du TER au départ de Longages à 7h47.Le panneau d'information indiquait qu'un train était au départ de Boussens à 8h04 (censé passer à Longages à 8h28). En appelant la gare de Muret par le téléphone de quai il m'a été répondu que le train passant à 8h28 était maintenu… tandis que le panneau affichait « pas de train au départ de Longages », suivi du logo de la SNCF avec le texte « des idées d'avance ».

Constat

Les nouveaux horaires du 11 décembre 2011 sont grandement modifiés et inadaptés aux travailleurs et étudiants. Ces horaires En régression par rapport aux horaires 2011 notamment sur les lignes Toulouse-Montréjeau-Tarbes et Toulouse-Montauban–Agen/Brive. Les associations de voyageurs ont interpellés les élus à la région. Voici la réponse des élus EELV.

Explications

Train surchargé
Depuis le 11 décembre, les trains entre Carbonne et Muret sont espacés de 20 minutes. C'est la durée que met un train pour parcourir la distance entre Carbonne-Muret. Par des raisons de sécurité, il ne peut y avoir qu'un seul train sur le tronçon Carbonne et Muret, c'est à dire qu'entre deux gares qui ont encore du personnel SNCF. En conséquence, deux trains qui se suivent seront espacés de 20 minutes, donc il ne peut y avoir que trois trains par heure. De plus, étant donné que les gares entre Carbonne et Longages ne sont pas prioritaires, la SNCF a décidé de laisser un train rapide par heure sans arrêt. En conséquence, il n'y a plus que deux trains par heure. De plus, un train en retard de 20 minutes à Carbonne entraînera au moins 20 minutes de retard pour le train suivant.
Un chef de gare au Fauga, à Longages-Noé, à Saint Supplice sur Léze permettrait de faire passer quatre fois plus de train entre Carbonne et Muret. Le petit garçon de Longages pourrait voir plus longtemps sa maman. Les calculs de rentabilité à court terme ne tiennent pas compte des coûts sociaux, ni du bien être des usagers des transports en commun.
Nos anciens, dans un pays en crise à la fin de la guerre avaient réduit les cantons (distance entre deux gares) pour desservir au mieux le pays, mais aussi pour mettre plus de train en toute sécurité. Ne faudrait-il pas demander la réouverture des petites pour améliorer aussi la fluidité des trains ? Permettre aux usagers d'utiliser les transports en commun protège la planète. 


Voir aussi :





Communiqué de presse des associations des usagers du TER (AUTAB) et TEG82


"Dans le contexte du plan de cadencement de RFF qui prendra effet le 11 décembre 2011, les usager-e-s du TER des lignes Toulouse-Montauban-Agen et Toulouse-Montauban-Brive se sont réunis à Montauban le lundi 14 novembre, sur proposition des associations AUTAB et TEG82.
RFF et la SNCF diffusent aujourd'hui une campagne de communication très forte sur les avantages du nouveau plan de cadencement pour les usagers. Il s'agit en fait de la mise en place d'un marché de sillonsles opérateurs ferroviaires comme la SNCF, Véolia Transdev ou la DB doivent acheter des sillons aux gestionnaires des infrastructures, soit ici Réseau Ferré de France, pour faire circuler des trains.
Il apparaît après analyse des nouvelles grilles horaires que de nombreux dysfonctionnements vont affecter les usagers, dans leur quotidien, dans leur vie de famille et vont jusqu'à pouvoir remettre en cause, pour certains d'entre eux, leur contrat de travail. Pour les usagers en Midi-Pyrénées, les temps de trajet vont par exemple passer avec ce plan de cadencement, de 2h de trajet quotidien à 3h, ou plus.
Les horaires cadencés n'ont de sens que si les trains circulent à intervalle de temps régulier sur un parcours donné. Or, dans les nouvelles grilles horaires, de nombreux « trous » horaires apparaissent, qui plus est, pendant les heures de pointe (très empruntées par les abonnés). De plus des suppressions de train vont avoir lieu.
C'est pourquoi les usagers du TER du Nord Toulousain annoncent les revendications suivantes:
La gare de Montauban qui était jusqu’à présent un nœud ferroviaire ne le sera plus à compter du 11 décembre. Les échanges entre la ligne Agen-Montauban-Toulouse et Brive-Montauban-Toulouse se feront maintenant à Castelnau d’Estrétefonds ou Toulouse. Pourquoi une ville comme Montauban perdrait-elle son statut de nœud ferroviaire (correspondance des trains ) au profit de Castelnau, très proche de Toulouse? Nous demandons le rétablissement du nœud ferroviaire sur Montauban.
Sur l'axe Toulouse-Montauban-Agen (où 4 trains directs ont été supprimés):
  • Réhabilitation de l'Intercité n° 14100, supprimé en décembre 2010, ou mise en place d'un train direct Toulouse-Montauban-Agen pour desservir la gare d'Agen entre 8h et 8h15, pour satisfaire la majorité des abonnés-travail de la ligne.
  • TGV 8518, au départ de Toulouse à 4h58 (nouvelle grille horaire): le remettre à 5h30, sinon difficilement utilisable pour les usagers quotidiennement.
  • Mise en place d'un train supplémentaire dans le trou horaire entre 18h42 et 19h49 au départ d'Agen. 
  • Réhabilitation du TEOZ partant à 17h39 de la gare d'Agen (supprimé dans la nouvelle grille horaire).
    Sur l'axe Toulouse-Montauban-Brive:
  • Réhabilitation de l'ensemble de la desserte des gares, jusqu'à Brive du train annoncé au départ de Toulouse à 17h54 (nouvelle grille horaire, mais précédemment 17h46) Ce train aura comme terminus Montauban, alors qu'il desservait précédemment les villes jusqu'à Brive.
  • Arrêt de TEOZ supplémentaires dans les gares de la ligne (Caussade, Gourdon, Souillac...) en  complément des TERs. 
  • Dans la grille horaire précédente, il existait un bus au départ de Cahors à 16h30 qui avec ces nouveaux horaires est décalé à 15h54. Ce bus se compose pour l'essentiel d'étudiants et d'abonnés du travail qui ne pourront que difficilement quitter leur lieu de travail avant 16h. Nous demandons donc son rétablissement à 16h30.
    Sur l'axe Toulouse-Grisolles-Montauban:
  • Mise en place d'un train omnibus supplémentaire au départ de Toulouse dans le trou horaire entre 18h22 et 19h22.
  • Mise en place d'un train omnibus supplémentaire au départ de Montauban dans le trou horaire entre 17h24 et 18h58.
  • TER n°811821 départ 8h24 de Montauban, à remettre comme précédemment 15mn/20mn avant.
  • Pourquoi la gare de Castelnau d'Estrétefonds bénéficie t-elle de 17 arrêts supplémentaires, alors que les autres gares proches n'ont pas eu le même traitement de faveur?
Des revendications complémentaires d'ordre général ont été posées. Les usagers demandent la mise en place de comités de ligne réguliers et programmés sur ces axes. Ces comités de ligne relèvent de la décision de la Région Midi-Pyrénées. Seules deux régions en France n'ont pas de comité de ligne: Midi-Pyrénées et Bretagne. Ces comités de ligne permettraient un dialogue régulier entre les usagers, RFF, la SNCF et la Région Midi-Pyrénées.
Les usagers demandent également que le nombre de voitures par rame allant sur Toulouse aux heures de pointe (ainsi que sur Agen les lundis matin, et retour d'Agen les vendredis) soient augmentées, beaucoup de personnes voyagent debout et les conditions dépassent quotidiennement l'acceptable pour les usagers.
Les usager-e-s du train des axes Toulouse-Montauban-Brive et Toulouse-Montauban-Agen, s'ils n'obtiennent pas rapidement les revendications ci-dessus, se réservent le droit d'intervenir dans les jours prochains par des actions dans les gares et dans les trains.

Contacts presse:
AUTAB: 06 74 78 30 50 autab82@gmail.com
TEG82: 06 64 39 82 16 ou 06.82.64.06.42usagers.ter@teg82.com

Informations actualisées sur 
www.teg82.com

11 novembre 2011


11 novembre : Eva Joly et le Parti vert européen
rendent hommage
aux mutins de la Première Guerre mondiale 

Les militantEs et les éluEs d’EELV Paris organisent le 11 novembre, depuis plusieurs années, une cérémonie d’hommage aux mutins de la Première Guerre mondiale.  Cette année,  l’hommage aura lieu en présence d’Eva Joly, candidate EELV à l’élection présidentielle, d’une délégation internationale du Parti Vert européen* et de membres de l'Union Pacifiste de France.

Florence
Danielle
Alors que l'Europe est aujourd’hui fragilisée par la crise de l'euro, les divisions entre grandes puissances et les égoïsmes nationaux, les mutins de la Première Guerre mondiale nous rappellent que le projet européen est né du refus par les peuples de guerres absurdes. Pensons à ces milliers de militaires qui refusèrent de participer au massacre du Chemin des Dames (offensive du général Nivelle au printemps 1917) dont une partie fut fusillée après passage en cour martiale, à ces soldats britanniques et allemands osant réveillonner sur la ligne de front en 1914, ou à Louis Lecoin, qui fut emprisonné dès 1913 pour avoir appelé à l’insurrection en cas de déclaration de guerre. Le projet européen, ce n'est pas que l'échange du charbon et de l'acier, pas plus qu'une monnaie commune. Le projet européen, c'est le message des mutins : "A bas la guerre".

Manuel
Sylvain
Toutes proportions gardées, les mutins de la Première Guerre mondiale nous rappellent aussi que la désobéissance civile aux ordres les plus cruels est un devoir de citoyen, quand l'Etat envoie aujourd’hui en France les forces de l'ordre pour expulser des sans-papiers ou déloger des familles Rroms. Face à la barbarie de nos sociétés actuelles, à une spéculation effrénée pour le profit de quelques-uns, à la multiplication des plans sociaux, n'oublions pas le message des mutins : "crosse en l'air" quand cela devient insupportable. 

Lors du Conseil de Paris des 20 et 21 octobre 2008, les éluEs écologistes ont déposé un vœu pour que la Ville rende hommage à ces citoyens exécutés pour s’être opposés aux ordres iniques de leur état-major. Une exposition à l’Hôtel de Ville et un colloque associé seront organisés en 2013.
En attendant, une gerbe en hommage aux mutins sera déposée devant le mur de la Paix du Champ de Mars ce vendredi 11 novembre à 11 heures.


Florence Lamblin et Manuel Domergue, porte-parole d’EELV Paris
Danielle Fournier et Sylvain Garel, coprésidentEs du groupe EELVA au Conseil de Paris
Eva Joly, candidate EELV à l’élection présidentielle

*Le 4e congrès du Parti Vert européen (PVE) se tient à Paris du 11 au 13 novembre 2011 à la Maison de la Chimie. Il réunit près de 500 délégués venant de plus de 30 pays.

Voyageur sédentarisé


Message et explication de Catherine GREZE


Frédéric LIEVY et une partie de sa famille
« Voyageur sédentarisé, Frédéric Lievy s’est installé en 2007 en résidence mobile sur une parcelle agricole dont il est propriétaire afin de mener à bien son projet d’élevage avicole bio. Quand il a acheté ce terrain, il a fait part de ses projets de construction. Si à cette époque le Maire s’y était opposé, il ne se serait sans doute jamais lancé dans cette direction. A l’époque, cet élevage est un temps expérimental et mené en parallèle de son activité salariée, quoique toujours dûment déclarée. Il se développe ensuite de façon continue et devient finalement son activité principale.

Ce terrain est ce qu’on appelle un « terrain familial », c'est-à-dire un terrain dont le voyageur sédentarisé ou en voie de sédentarisation est propriétaire ou locataire. Il lui permet d’y habiter durablement avec sa ou ses caravanes. A l’échelle nationale, cette option fait partie des solutions identifiées pour l’accueil des gens du voyage, avec les aires d’accueil et les aires de grand passage. Elle a l’avantage de permettre un véritable ancrage territorial, et donc une scolarisation suivie des enfants, tout en conciliant tradition culturelle et adaptation au mode de vie de la société globale, sans devoir renoncer au voyage renoncer au voyage une partie de l’année. Notons qu’en dehors de ces terrains et des aires d’accueil, il est interdit de stationner plus de 3 mois en caravane sans autorisation de stationnement.

Le 9 octobre, rassemblement à Frouzins
Légalement, au niveau national la loi SRU impose la diversité des types d’habitat dans les documents d’urbanisme. De même, la loi Besson demande à ce que les besoins en terrains familiaux soient identifiés dans les Schémas départementaux d’accueil des Gens du voyage. Le Schéma départemental de la Haute-Garonne, outre la création d’aires d’accueil et de terrains de grand passage, a fait également apparaître dans sa partie consacrée aux annexes obligatoires, des besoins relatifs à l’habitat pour les familles de Gens du voyage ancrées sur le département. Malheureusement, pour l’instant, la mise en œuvre des annexes de ces schémas n’est pas obligatoire. Pourtant, certaines communes montrent l’exemple : les terrains familiaux y sont souvent légalisés au moment de la modification des plans d’urbanisme. Il s’agit donc d’une simple question de volonté politique !

Concernant Frédéric Lievy, c’est le Sivom de la Saudrune qui est en charge de l’accueil des Gens du voyage sur la commune de Frouzins (entre autre). Et ce n’est autre que M. le Maire de Frouzins qui est à sa tête … Autant dire que les besoins en terrains familiaux de la zone ne sont pas près d’être pris en compte. Pourtant, chose incroyable, le terrain de Frédéric Lievy est considéré comme exemplaire par certaines collectivités puisqu’il a été mis en avant par le film « Un terrain pour ma famille » du SIEANAT, financé par le Conseil Général de la Haute Garonne au sein duquel M. Bertrand est élu et dont M. Izard est président.


A la sortie du tribunal de 19 septembre
L’Europe va elle aussi dans ce sens : j’ai moi-même avec une collègue déposé un amendement (qui a été voté), rendant plus accessible les fonds FEDER aux Gens du voyage. Il s’agit du Règlement n°437/2010 du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 2010 modifiant le règlement CE 1080/2006 relatif au FEDER et portant sur l'éligibilité des interventions dans le domaine du logement en faveur des communautés marginalisées. Ce texte est directement applicable car il s’agit d’un règlement. Il touche les fonds européens qui sont gérés par l'Etat français, qui a émis une circulaire pour préciser comment devra être dépensé cet argent pour la période 2007-2013.  La circulaire du 16 mars 2011 de la DATAR prend comme exemples d'interventions prioritaires : " Pour ce qui concerne les formes d'habitats des gens du voyage : locaux d'accueil et sanitaires dans les aires d'accueil, habitats adaptés, villages d'insertion, terrains familiaux locatifs ... " (Page 2 de l'annexe de la circulaire).

Au vu de cette situation, depuis l’achat de son terrain, Frédéric Lievy a déposé six demandes différentes de permis de construire. Elles lui ont toutes été refusées. Chaque fois, de nouvelles pièces ont été demandées, elles ont été transmises. Dans le dernier refus notamment, M. Le Maire se base sur un avis consultatif de la Chambre d’agriculture considérant qu’en deçà d’un certain revenu annuel, la viabilité de l’exploitation n’était pas démontrée, et que, par conséquent, la nécessité d’un logement de fonction n’était pas établie. En tant qu’écologiste, nous pouvons nous interroger sur ce seuil de viabilité étant donné que Frédéric Lievy parvient avec ses revenus à faire vivre toute sa famille. Il a donc cherché à trouver une issue au litige en contactant le SIEANAT (Syndicat mixte pour l'accueil des gens du voyage dans le département de Haute-Garonne), médiateur reconnu sur ces problématiques. Le Maire a refusé toute médiation.

En 2009, sur demande du Maire, la Direction départementale de l'équipement et de l'agriculture a constaté l’infraction du droit de l’urbanisme. Des poursuites ont alors été engagées.

17 octobre, jugement en délibéré
Lors du procès en premier instance, au vu de la bonne volonté apparente de M. Le Maire, pensant qu’une conciliation serait possible, le juge a fait une demande d’ajournement de peine, afin de laisser le temps à Frédéric Lievy de faire une nouvelle demande de permis. On avait alors tout lieu de penser qu’on irait vers une dispense de peine.

Avant de déposer un nouveau permis, Frédéric et son collectif organisent une réunion avec M. le Maire, afin d’être sûr cette fois que toutes les pièces nécessaires au dossier seraient fournies. Pourtant, ce énième permis est refusé ! De nouvelles pièces sont encore demandées, et la Chambre d’Agriculture précise dans son avis « qu’en l’absence de nouvelle pièce au dossier » sa décision était la même. Pourtant, de nombreuses pièces ont alors été ajoutées au dossier : il est constitué de pas moins de 11 pièces justificatives validées en bonne et due forme par les autorités. Pour le constituer, il a notamment fait appel à un architecte et à ingénieur géologue et a justifié de manière détaillé dépasser le revenu-seuil précité. Comment son exploitation peut-elle ne pas être considérée comme viable alors qu’il prévoit 1800 euros par mois de revenus ? Y aurait-il eu rétention de pièces administratives ?

Lors du procès en appel, l’avocate de Frédéric Lievy plaide l’état de nécessité : sa famille ne pourrait résider à aucun autre endroit : sédentarisé, l’aire d’accueil n’est pas le lieu adapté, et il n’a pas le droit de stationner en caravane plus de 3 mois … Il devrait donc partir sur les routes, sans solution durable, ses enfants ne seraient plus scolarisés. Il est allé s’installer sur son terrain car il n’avait aucune autre solution.

Le 17 octobre dernier, le délibéré est communiqué : il est condamné à supprimer son habitation et ses bâtiments d’exploitation dans les 12 mois à venir.  La condamnation prévoit également une amende de 1000 euros avec sursis. L’avocate prévoit de continuer les poursuites administratives, notamment via un référé liberté. S’il le faut, elle prévoit d’aller jusqu’à la Cour de justice de l’Union européenne. »
Amicalement, Catherine
 ***
 Une bonne nouvelle cependant dans ce tableau particulièrement sombre : suite à une forte pression médiatique (fr3 …) sans doute à l’interpellation de Catherine Grèze et du collectif, la secrétaire générale de la préfecture a pris en main le dossier en considérant qu'on ne pouvait conclure l'affaire sur la décision de justice telle qu'elle est. Elle engage donc une procédure de médiation à la sous préfecture de Muret avec le SIEANAT, la famille LIEVY et le maire de Frouzins.
Frédéric LIEVY a été reconnu coupable et condamné à :
  • Amende délictuelle : MILLE euros (1000,00 Euros) avec sursis
  • Suppression d'installation irrégulière
  • Remise en état des lieux dans le délai de 12 mois à compter du prononcé de l'arrêt ainsi qu'au paiement d'un droit fixe de procédure de 120 euros .


Une famille du voyage devenue agricultrice condamnée à détruire sa caravane


TOULOUSE, 17 octobre 2011 (AFP) - 

Une famille faisant partie de la communauté des gens du voyage, sédentarisée à Fouzins (Haute-Garonne) sur un terrain lui appartenant et où elle élève des poules, a été condamnée lundi par la cour d'appel de Toulouse à détruire sa caravane pour "installation irrégulière". Frédéric Lievy s'est installé en 2007 avec sa femme et ses six enfants sur un terrain agricole de 13 hectares où il vit dans une caravane et un mobile home. Il est enregistré comme agriculteur et éleveur de poules, et son exploitation lui rapporte, selon lui, 12.000 euros par an. 

La cour d'appel l'a condamné à la "suppression" de son "installation irrégulière", avec "une remise en état des lieux" dans un délai de 12 mois, ainsi qu'à une amende de 1.000 euros avec sursis.

M. Lievy s'est vu refuser un permis de construire à plusieurs reprises par le maire PS Alain Bertrand, vice-président du conseil général, qui a finalement engagé des poursuites pour lui faire détruire son logement. "J'ai du mal à comprendre que l'on criminalise les gens", a dit M. Lievy à l'AFP, en soulignant qu'il avait créé son entreprise et que tous ses enfants étaient scolarisés ou avaient du travail. "C'est de la discrimination, de la xénophobie et du racisme", a-t-il ajouté.

Pour son avocate, Me Marjorie Borraz, "il devra vivre du RSA, déscolariser ses enfants, alors qu'il vit à l'heure actuelle de son activité professionnelle". "Il n'aura plus de logement et devra repartir sur les routes, donc se placer dans l'illégalité" car la plupart du temps les aires d'accueil sont pleines, regrette-t-elle, sans exclure un pourvoi en cassation.

La députée européenne Catherine Grèze (Verts) a estimé pour sa part que la sédentarisation de M. Lievy était un "modèle: il est propriétaire du terrain, il a une famille, il a une activité économique, sans subventions, il est bien intégré"... "Face à cela, il y a de l'acharnement", a-t-elle estimé en dénonçant une "montée des discriminations, de la xénophobie".

Quant au conseiller régional de Midi-Pyrénées François Calvet (EELV), il a considéré "contre-productif" de s'opposer à son installation car "la richesse des territoires vient des gens qui veulent s'y investir".





Affaire Frédéric Lievy : condamné à détruire son habitation


Toulouse, le 17/10/11




Aujourd’hui est tombé le délibéré dans l’affaire opposant Frédéric Lievy à la Mairie de Frouzins. Il est condamné à supprimer son habitation et ses bâtiments d’exploitation dans les 12 mois à venir. La condamnation prévoit également une amende de 1000 euros avec sursis. Présents au tribunal de grande instance pour soutenir Frédéric Lievy et sa famille, deux élus EELV, Catherine Grèze députée européenne et François Calvet, conseiller régional ont souhaité réagir :


Catheri
ne Grèze : « Si c’est avec une profonde tristesse que j’accueille le délibéré de cette affaire, mon deuxième sentiment est celui de la colère. Comment peut-on mettre dans une situation si kafkaïenne des citoyens si exemplaires ? C’est faire fi de tout ce que préconise l’Union européenne en matière d’intégration des Gens du voyage, notamment via les terrains familiaux. Qu'une décision politique mène à une décision juridique de la sorte est choquant; que cela vienne d'un élu socialiste est proprement inadmissible. Pour battre la droite en 2012, c'est un autre type de politique qu'il faudra mettre en place." 





François Calvet : « Je prends acte de cette décision de justice mais je déplore l’irresponsabilité politique qui a conduit Fredo Lievy devant les tribunaux. Il est inacceptable que des élus, a fortiori de gauche, refusent un permis de construire à des citoyens tels que Fredo qui souhaite se sédentariser, faire vivre sa famille, et participer à la vie du territoire. Cette décision est d'autant plus incompréhensible quand on sait que son projet privilégie le bio et les circuits courts , synonymes de richesses économiques et écologiques pour le territoire ».


Catherine Grèze, députée européenne 
François Calvet, conseiller régional

Eva rencontre Fredo

Eva Joly et Yves Cochet se recueillent sur le lieu de la catastrophe d'AZF


Eva Joly, Yves Cochet et Catherine GREZE ont rencontré Frédéric LIEVY qui a expliqué la situation des "Gens de Voyage" en Haute Garonne, mais aussi partout en France. Le délibéré de jugement de Frédo ne sera connu que le 17 octobre.

Frédéric LIEVY, Christian VALADE, Stéphane RENAUX, Yves COCHET, Catherine GREZE, Eva JOLY
 (photo Fanny THIBERT)

Christian VALADE, Frédéric LIEVY, EVA Joly
Photo Fanny THIBERT

Compte rendu du procès en appel de Frédéric LIEVY


Cour d’appel, Toulouse - Lundi 19 septembre 2011 - 14 heures

Frouzins : La famille LIEVY, pourtant propriétaire de son terrain, est menacée d'expulsion le 10 octobre 2011


Frédéric LIEVY, est propriétaire de terre agricole à Frouzins, est aujourd’hui sédentarisé.

Frédéric LIEVY et sa famille ont abandonné depuis longtemps le voyage. Pour assurer la stabilité dans l’éducation de leurs enfants, Rose et Frédéric ont acheté un terrain agricole à Frouzins, chemin de Tréville. Frédéric est exploitant agricole reconnu par la mutualité sociale agricole. La présence de Frédéric est nécessaire pour assurer la sécurité du poulailler et éloigner les prédateurs. La famille vit en caravane sur l’exploitation. Frédéric et Rose vaquent à l'élevage “bio” des poulets. Les six enfants sont scolarisés à Frouzins.  Ils  y sont bien intégrés et très impliqués dans les activités sportives du village.

En février 2011, le Maire de Frouzins assigne la famille LIEVY en justice pour stationnement illicite de caravane pendant plus de trois mois et construction d’un chalet de 15 m² sans permis de construire. Lors du jugement de février, reporté au 10 octobre à 14 heures, le maire s’est engagé à fournir le permis de construire déposé par la famille LIEVY.

Stupéfaction le 8 septembre, Alain BERTRAND, maire de Frouzins (PS) refuse le permis de construire, pourtant déposé avec plus de 11 pièces justificatives validées en bonne et due forme par les autorités compétentes.

Le 10 octobre 2011, Frédéric et sa famille risquent de devoir quitter leur exploitation, d’abandonner leur exploitation et les enfants l’école. Pour aller où ? La famille LIEVY demande juste le droit d’habiter sur le terrain qui lui appartient et de vivre des ressources de l’exploitation.

En janvier 2001, Alain BERTRAND déclarait “ la mission des Conseillers généraux est également de faire en sorte que chacun puisse vivre dans le respect et la dignité. Un peu d'humanité.” Que le maire, conseiller général s’applique les principes qu’il énonçait, il y a moins de neuf  mois, et la famille LIEVY pourra continuer à vivre dans le respect et la dignité avec un peu d’humanité.



Retenez la date du 10 octobre 2011 à 14 heures 
pour soutenir Frédéric et sa famille


Premier discours d’Eva JOLY candidate d’EE-LV


Primaire de l'écologie - Résultats du second... par EuropeEcologie


Aujourd’hui, je m’adresse à vous en tant que candidate des écologistes à l’élection présidentielle. Ma première pensée va à tous les artisans de cette primaire. Je remercie d’abord tous ceux qui m’ont choisie. Mais je remercie aussi tous ceux qui ont voté pour mes trois concurrents, notamment pour Nicolas Hulot. Ma légitimité d’aujourd’hui repose sur un scrutin ouvert aux écologistes venus de tous les horizons. Je n’oublie pas, bien sûr, ceux qui ont soutenu ma candidature et qui n’ont compté ni leur temps, ni leur énergie. Cette victoire est aussi la leur.

Ma reconnaissance enfin est grande pour les initiateurs de ce formidable mouvement qu’est EE-LV. Ils m’ont sollicitée et accueillie à bras ouverts, il y a trois ans. Il est rare qu’un mouvement politique désigne une tête nouvelle. Une première page se tourne. Cette primaire est un succès. Jamais le candidat des écologistes n’a été désigné par une base aussi large. Cette primaire est un progrès. Les Français ne veulent plus de petits arrangements au sommet. Ils veulent un langage de vérité.
Cette primaire est un espoir. L’ampleur de ma désignation me donne une grande responsabilité. Le temps du débat entre nous est terminé. Il est sain que dans un mouvement démocratique un débat ait lieu. Ce qui nous rapproche est plus important que ce qui nous divise. Je veux rendre hommage ici à Nicolas Hulot qui a quitté un certain confort pour s’engager en politique et défendre l’écologie. Il a, avec son équipe, un rôle de premier plan dans la mobilisation générale qui commence.
EE-LV est notre maison commune. C’est une maison ouverte et j’affirme avec joie notre unité. C’est la première fois que se présente à la présidentielle une Française, qui est née et a grandi à l’étranger. Je suis venue à 20 ans en France, parce que ce pays était un rêve pour moi. Je suis tombée amoureuse de la France et de ses habitants. J’y ai fait ma carrière. Je m’y suis mariée. Mes enfants sont nés ici.
Je suis une Française par choix et par conviction. Mon accent est la marque du rayonnement de la France dans le monde entier. Qui peut douter que je ne sois une Européenne convaincue ? Je représenterai la France de l’écologie. La France qui travaille pour les générations futures. La France qui place l’intérêt général au-dessus de celui des lobbies et du profit immédiat. La France qui change de modèle, qui retrouve le souffle de l’avenir.
L’écologie, c’est l’économie au service de l’homme et non l’homme au service de l’économie. La croissance sans fin qui serait le remède à nos maux est une chimère. Non, la croissance n’est pas la réponse au chômage et à la pauvreté. Nous sommes pour la redistribution des richesses. Nous sommes pour la modération énergétique et la sortie du nucléaire. Nous devons engager la conversion de l’économie, passer d’une société jetable à une société durable. Nous ne pouvons continuer à enfouir dans nos campagnes des machines à laver et des frigos qui sont fabriqués pour tomber en panne au bout de 3 ans.
Forêt amazonienne qui devient une savane où pousse le soja transgénique qui va être transporté à travers les océans pour nourrir le bétail. La savane africaine qui devient un désert. Ou la pêche industrielle qui anéantit les fonds marins.
Je représenterai la France qui n’accepte pas les discriminations et les ghettos. La France du XXIème siècle, dont l’identité n’est pas la nostalgie d’un âge d’or imaginaire, mais un projet ouvert, riche de ses différences. Je représenterai la France des régions souvent niées dans leurs traditions. La France des accents et des sangs mêlés. La France des banlieues, des chômeurs, et des petits salaires. Je représenterai la France qui pense que la fraternité est notre bien le plus précieux. La France qui refuse de vivre sous le régime des privilèges. Celle qui désire de toutes ses forces retrouver l’esprit de la République. C’est la première fois que se présente à la présidence de la République la candidate d’un mouvement écologique puissant, un mouvement qui progresse d’élections en élections. Un mouvement qui a dépassé les 15 % des votes aux élections européennes.
C’est aussi la première fois que se présente à la présidence de la République une femme dont le combat contre la criminalité financière a occupé vingt-cinq ans de sa vie. La France qui relève la tête face à l’impunité de la finance. Oui l’éthique est possible, même à la tête de l’Etat. Nous refuserons les compromissions du pouvoir.
Sans victoire de la gauche, il n’y aura pas d’arrivée des écologistes au pouvoir. Mais sans une écologie forte et influente, il n’y aura pas de victoire de la gauche. Reprendre le pouvoir, c’est bien. Mais pour en faire quoi ? EE-LV est une force d’alternative et le moteur de la gauche. Il y a la droite libérale et il y a une gauche productiviste. Les écologistes sont porteurs d’une nouvelle vision du monde. 2012 n’est pas une simple alternance possible entre l’UMP et le PS. Chacun sent bien que le monde change, que l’économie ne fonctionne plus comme avant. L’économie française produit trois fois plus de richesses matérielles qu’il y a 30 ans. Sommes nous trois fois plus heureux ? Ce sont des richesses matérielles souvent factices. Cette richesse supplémentaire est d’abord mal répartie. Nous sommes arrivés à l’épuisement d’une logique qui maltraite les hommes, une logique qui maltraite la planète. René Dumont l’affirmait en 1974. Les faits donnent raisons à l’écologie dans tous les domaines : eau, agriculture, énergie, finance, industrie, santé. En Allemagne, les écologistes sont devenus le deuxième parti du pays. C’est avec cette ambition que j’engage aujourd’hui ma campagne car il n’ y a pas de raison que ce qui se passe aujourd’hui en Allemagne ne puisse pas se produire en France l’année prochaine.
L’UMP veut garder le pouvoir, pour qu’une caste continue de profiter de tous les passe-droits. Leur arme, c’est la division des Français, en jouant avec les mots, les chiffres, les faits. Le PS veut reprendre le pouvoir, lui qui depuis trente ans a gouverné quinze ans. Leurs dirigeants ont été de tous les gouvernements de la gauche depuis 1981, pour le meilleur souvent et parfois pour le moins bon. Nous, écologistes, humanistes et européens, voulons rendre aux Français le pouvoir. Nous voulons que les choix essentiels soient largement exposés, débattus. Nous refusons que les grandes décisions soient tranchés en catimini dans des palais officiels, avec quelques grandes entreprises et grandes banques.
Je serai la représentante de France en mouvement. Ensemble nous pouvons remplacer la peur par l’espoir et le repli par l’ouverture. Oui nous sommes européens, et fiers de l’être. Nous agirons pour relancer l’Europe, notamment autour d’un cœur franco-allemand voulu par les écologistes des deux côtés du Rhin. Oui nous sommes écologistes et fiers de l’être. Nous engagerons la France dans la sortie du nucléaire civil et militaire, la lutte contre les gaz à effet de serre et la restauration écologique. Oui nous sommes partisans de la sixième république, et fiers de l’être. Nous défendrons le scrutin proportionnel, le non-cumul des mandats, la parité, le droit de vote des résidents étrangers, et le référendum d’initiative populaire. Oui nous refusons l’impunité et nous en sommes fiers. Nous ferons de la France le fer de lance de la lutte contre les paradis fiscaux, qui volent les ressources des citoyens et vident les caisses des Etats. Allons dire, dans chaque commune de notre pays, dans chaque rue, dans chaque entreprise que les écologistes sont présents, libres, indépendants, audacieux, disponibles, utiles pour tous et attentifs à chacun. Allons dire que l’intérêt général est de retour, que nous le portons, que nous le défendons comme le bien le plus précieux.
Allons dire que la couleur verte est celle de l’espoir. Vive l’Europe ! Vive l’Ecologie !


Pour une véritable gestion transfrontalière du bien « Pyrénées – Mont Perdu »

Avec l’inscription du site « Causses-Cévennes » dans la liste du Patrimoine mondial, le Sud- Ouest compte désormais un site de plus et se voit récompensé pour la richesse de son patrimoine. Mais si les élus locaux savent se mobiliser pour obtenir ce prestigieux label de l’UNESCO, une fois celui-ci reconnu, tout reste à faire.

Inscrit depuis 1997, « Pyrénées – Mont Perdu » est le seul site français, de surcroît transfrontalier, bénéficiant d’une double inscription, basée sur son paysage naturel, mais aussi sur son paysage culturel qui témoigne d’un mode de vie montagnard devenu rare en Europe. Or depuis cette reconnaissance, l’UNESCO ne cesse de rappeler aux Etats français et espagnol que l’inscription du bien doit s’accompagner d’un certain nombre de mesures de préservation et de soutien, faute de quoi il pourrait être « mis en péril ». En juillet 2010, le Comité du Patrimoine Mondial a insisté sur les objectifs pour la conservation du bien « Pyrénées-Mont Perdu » qui doivent être atteints d’ici le 1er février 2012 :
  • le déplacement du Festival de Gavarnie, auquel l’Etat français s’était engagé lors de son inscription
  • le soutien à l’activité pastorale, qui est le fondement de la valeur exceptionnelle du paysage culturel
  • une véritable gestion transfrontalière du bien de la part des Etats français et espagnol
A sept mois de cette échéance, aucune de ces mesures n’a été prise par les instances locales, qui continuent d’apporter leur soutien au déroulement du Festival de Gavarnie dans un lieu incongru. De plus, le thème de 2011, « Quasimodo - Notre Dame de Paris », est sans rapport avec la culture locale et les liens transfrontaliers entre occitans et aragonais développés depuis des siècles.

Inquiets par cette incapacité à protéger et à promouvoir le site, nous demandons à ce que les acteurs transfrontaliers et représentants de la société civile soient associés à la rédaction du rapport commun qui doit être remis à l’institution internationale. Nous estimons aussi qu’il est indispensable qu’une véritable coordination transfrontalière soit mise en place, et proposons la création d’un Groupement Européen de Coopération Territoriale (GECT) pour accompagner le Comité de gestion transfrontalier dans sa mission de protection et de valorisation de ce patrimoine exceptionnel. Il est grand temps de se montrer à la hauteur de ce classement et des opportunités qu’il crée pour l’ensemble du territoire pyrénéen.

Catherine Grèze, Députée européenne du Sud Ouest
Guilhem Latrubesse, Conseiller régional Partit Occitan – Europe Ecologie