Quelques axes de réflexions
- Urbanisation de la quasi totalité du site en zone mixte (emploi, logement , service, ...) avec nécessité de transport en commun en haute qualité de service.
- L'agriculture en milieu urbain,
- La production d’énergie renouvelable,
- Le renouvellement urbain de l'existant avant de consommer des terres.
- Densité urbaine et espace public.
- Transports collectifs.
- L'emploi de proximité non dé-localisable.
- La biodiversité en milieu urbain.
Vos réactions, vos propositions ....
- pour la suppression de la piste (ci-dessous)
- pour le maintien de la piste (en cliquant)
D'abord supprimer la piste.
RépondreSupprimerIl serait irresponsable de relancer une activité aéroportuaire à 10 km du Capitole.
Ensuite, attendons de voir la ou les esquisses que proposera le cabinet Devillers, chargé des études.
Il faudra les discuter à l'aune du développement durable : bonne desserte du secteur avec transports en commun performants, équilibre emplois-logements-services, espaces de loisirs, équipements publics, etc...
Du pain sur la planche !
Plaidoyer pour ne pas urbaniser Francazal
RépondreSupprimerComme la plupart des écologistes, je pense qu'il faut arrêter l'usage aéronautique du site. Reste la question, que faire du site?
Je tiens à argumenter ici pour ne pas urbaniser Francazal et reconvertir ce qui peut l'être en espace agricole et maraicher pour les habitants de l'agglomération. Bien sur, les bâtiments existants, et certains parkings devront être conservés et reconvertis dans le meilleur usage possible. Une concertation avec la population est aussi impérative avant toute décision.
Le fléau de l'étalement urbain et l'artificialisation des sols
mais tout d'abord un constat plus global :
l'étalement urbain ne cesse de s'amplifier au détriment des espaces agricoles,forestiers et naturels périurbains, au risque de perturber les équilibres écologiques et territoriaux.
D'ailleurs, en France c'est la rupture d'une tendance historique de plus d'un siècle : en 2008, la forêt a cessé de gagner du terrain en France, après une progression continue pendant plus de cent cinquante ans. C'est l'urbanisation, ou "artificialisation des sols", qui absorbe les terres agricoles abandonnées. Ces 10 dernières années, c'est l'équivalent d'un département qui a été absorbé par l'artificialisation des sols.
Pourquoi l'étalement urbain continue ?
La cause essentielle du gaspillage, c'est que lorsqu'un terrain devient constructible, sa valeur est d'un coup multipliée, ce serait de l'ordre de cinquante dans la région toulousaine. Et les élus locaux sont toujours tentés d'urbaniser au moindre coût apparent et de générer ainsi de nouvelles recettes fiscales.
Et même si le schéma de cohérence territoriale (SCOT) de l'agglomération toulousaine prend en compte l'obligation de préserver les terres agricoles, la réalité est toute autre dans l'espace périurbain toulousain. Par exemple, tout récemment, le grand toulouse vient de voter contre l'avis des Verts l'urbanisation des terres agricoles d'Aussone pour y construire un nouveau parc des expositions.
Pour une conception écologique de la ville
En tant que maire adjoint de Toulouse, j'ai participé aux rencontres avec les plus grands urbanistes, paysagistes et architecte de France dans le cadre de la préparation de la fabrique urbaine de la ville de Toulouse.
Leur constat est presque unanime : face au réchauffement climatique et à la densification urbaine des agglomérations, tous les espaces suffisants non construits doivent impérativement être reconverti vers l'agriculture de proximité ou en espaces de nature, en particulier ceux les plus proches des zones habitées.
La solution, ce sera une volonté politique de conserver et valoriser tous les territoires non bâtis
Il s'agit de promouvoir le renouvellement urbain dans les zones résidentielles et d'activité. C'est
déjà le cas en Europe du Nord, et tous les urbanistes pensent que se sera le cas en France dans
10 ans.
Alors les Verts ne doivent pas être en retrait par rapport aux professionnels. Il faut s'organiser pour arrêter l'artificialisation des sols", de nos communes périurbaines toulousaines.
Pour un projet agrricole ambitieux à partir de Francazal et de la régie agricole de candie
En fonction de ces faits, il faudrait conserver les espaces non bâtis de Francazal et alentour, en lien avec la régie agricole de Candie pour y faire l'expérimentation des multiples options d'agriculture périurbaine. D'ailleurs, sous l'impuilsion d'Elisabeth Belaubre, élue verte toulousaine, les terrains de Candie passent à l'agriculture bio.
(... lire le texte complet sur le lien)
Jean-Charles Valadier
Adjoint verts de Toulouse
Secretaire de la commission Aménagement et politique foncière du Grand Toulouse
Comme de nombreux citoyens des communes périphériques de la base aérienne de Francazal, je suis inquiet sur le devenir de ce terrain, les élus du comité de pilotage laissent les citoyens dans la méconnaissance totale des projets et tractations en cours,ce manque d'informations et de consultation de la population est un soufflet à la démocratie. C'est pourtant un sujet de la plus grande importance, l'option choisie par le comité de pilotage aura une incidence évidente sur la qualité de vie des habitants, on peut craindre le pire avec l'option aéronautique.
RépondreSupprimerJe suis satisfait de lire que les élus-es verts des communes concernées sont favorables à la fermeture définitive de la piste et s'engagent à militer pour sa suppression, je suis impatient de prendre connaissance de leurs propositions de reconversion. OUI A LA FERMETURE DE LA PISTE
Comme je pense beaucoup d'habitants de Cugnaux je suis pour la fermeture de la piste
RépondreSupprimerPourquoi ne pas envisager un aménagement diversifié du site avec une priorité à un espace vert reliant pas l'intermédiaire d'un coulée verte la Ramée à la zone de Portet. Il suffit de voir le monde le week-end sur la Ramée pour comprendre que l'aglomération toulousaine manque de zone vertes.
Je suis heureux de voir que les Verts se positionnent ouvertement pour la fermeture mais il faut le montrer clairement aus habitants
Cordialement
Daniel LEFEUVRE