Tisséo : Bilan de 20 mois à la présidence de Tisséo

Stéphane COPPEY – Les Verts – Février 2010

Deux mois après mon éviction de Tisséo par Pierre COHEN, il paraît important de revenir sur mes 20 mois de présidence de Tisséo.

D’abord un bref rappel : cette accession à la présidence « visible » d’une institution, telle que le syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération toulousaine Tisséo, résulte d’un accord politique signé avant les élections municipales de mars 2008, accord au titre duquel Les Verts ont, de ce fait, accepté de se présenter en liste unique avec PS / PRG / PCF dès le premier tour, accord grâce auquel Pierre Cohen et son équipe ont été élus à quelques voix près, dans une ville qui pourtant vote à environ 57 % à gauche aux élections nationales.

Dès le lendemain de l’élection, Pierre Cohen ne respectait pas cet accord, considérant qu’il avait « payé trop cher » son élection aux Verts. Il a donc refusé aux Verts :
  • les deux vice-présidences du Grand Toulouse, pourtant explicitement prévues au titre de l’accord
  • une quelconque présidence de commission au Grand Toulouse, dont la commission transports, pourtant cohérente avec la présidence de Tisséo (cf. Lille …)
  • la présidence de la SMAT, société du métro de l’agglomération toulousaine, communément assurée par le président de Tisséo. (lire la suite de ce document interne)
Réponse des verts au courrier de Pierre Cohen, Maire de Toulouse.

Vous avez été destinataire récemment d'un courrier de Pierre Cohen, Maire de Toulouse, Député de Haute-Garonne, Président de la Communauté Urbaine, Président du SMEAT, Président de TISSEO, concernant les derniers évènements qui ont conduit à l'éviction arbitraire de Stéphane Coppey de la présidence de TISSEO.
Ce courrier nécessite plusieurs correctifs. Nous souhaitons donc vous apporter un éclairage différent, vérifiable, que nous considérons plus proche de la vérité. 

En premier lieu, il est important de rappeler que le fonctionnement de TISSEO est démocratique et que le Président ne peut prendre (ou refuser de prendre) aucune décision sans l'aval du Conseil Syndical composé de 12 élus issus du Grand Toulouse, du SICOVAL et du SITPRT. Parmi ces élus, il n'y avait jusqu'en décembre que deux élus Verts, Michèle Bleuse et Stéphane Coppey. (lire la suite)

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